Les coopératives de santé: une option gagnante Loin de vouloir alimenter une polémique à la suite des articles de Marie-Joëlle Brassard («La clinique coopérative de santé ne rime pas avec privatisation», Le Devoir, 8 juin dernier) et de Jacques Fournier («Les coopératives de santé -- Une manière d'augmenter les revenus des médecins?», Le Devoir, 12 juin dernier), je me dois d'intervenir pour clarifier certaines vues exprimées sur les coopératives de santé. L'option coopérative pour l'organisation des cliniques médicales de quartier est une option gagnante pour les communautés et les médecins. Il ne faut pas confondre «privatisation» et «communautarisation» des services de santé. La vie même d'une coopérative découle d'une dynamique de gagnant-gagnant, où chaque partie y trouve son avantage sans se sentir exploitée ni asservie. La Caisse populaire de Caraquet célèbre son 70e anniversaire La Caisse populaire de Caraquet célèbre aujourd'hui le 70e anniversaire de l'émission de la charte de fondation, qui lui confirmait son statut de caisse populaire le 25 juillet 1937. À cette époque, 13 personnes formaient le premier conseil d'administration et on accepta 112 membres la première année pour atteindre un actif de 609 $. C'est 29 ans plus tard qu'elle obtient son premier million d'actifs pour devenir la première caisse millionnaire en Acadie. Depuis, elle n'a cessé de progresser pour atteindre, en 2003, plus de 90 millions de dollars d'actifs. Aujourd'hui, cette caisse possède plus de 106 millions de dollars d'actifs (31 décembre 2006).