Le 12 août, 2007 - Les médias

Colloque sur la revitalisation de quartiers Les 10, 11 et 12 octobre prochain aura lieu au centre des congrès de Trois-Rivières un important colloque national sur les pratiques de revitalisation intégrée. On y attend entre 300 et 400 participants. Ce dernier est organisé par ÉCOF et par la Corporation de développement économique et communautaire de Trois-Rivières en partenariat avec la Démarche des premiers quartiers. Ce n'est pas la première fois que le milieu communautaire trifluvien, particulièrement ÉCOF, tient des instances nationales permettant des réflexions sur de nouvelles réalités sociales. Il l'a fait sur l'économie sociale et plus récemment, sur le développement économique communautaire. Cimetières inc. La concurrence est féroce dans l'industrie de la mort. Depuis que les salons funéraires ont leurs propres cimetières, l'Église n'en a plus le monopole. Ces entreprises offrent des services alléchants aux personnes en deuil, qui y trouvent tout ce dont elles ont besoin sous un même toit. Il y a à peine 50 ans, les gens mouraient, on allait à l'église, puis on enterrait les dépouilles au cimetière. Sans se poser de questions. C'était la traditionnelle façon de faire, la seule. Mais depuis les années 70, de plus en plus de salons funéraires gèrent leurs propres cimetières. Et ils font de l'ombre aux cimetières de fabrique, administrés par l'Église. «Les grandes entreprises funéraires ont commencé à court-circuiter la traditionnelle route des morts», illustre Sébastien St-Onge, sociologue spécialiste de la mort. Les cimetières privés posent la question de la pérennité, selon Alain Leclerc, directeur général de la Fédération des coopératives funéraires du Québec. «La notion d'éternité est particulière dans un cimetière, dit-il. Quand on enterre quelqu'un, c'est pour toujours.» Toutefois, la promesse d'éternité est aléatoire lorsqu'on fait affaire avec un cimetière privé. «Le clergé, ça fait 2000 ans que ça existe, reprend M. Leclerc. Une entreprise privée pourrait être vendue ou faire faillite. Qu'est-ce qu'on fait quand la pérennité de l'entreprise n'équivaut pas au serment d'éternité qu'on fait aux gens en leur vendant un lot?» se questionne-t-il.